Les Montagnes

Les montagnes se dessinent dans l’azur lointain, Fièrement, elles s’érigent comme un humble chemin, Traversées de lumières, le sol tremblant nourrit, Un écho de silence qui implore la nuit.

Leurs cimes embrassent la voûte indomptée, Tandis qu’en bas s’étale la vie adorée, Où les hommes s’engagent sur des voies poussiéreuses, Dans ce vaste paysage, dont l’azur bleuté joue.

Ô montagnes, refuge de l’âme vagabonde, Tes ombres s’étirent, comme le rêve abonde, Gravitant vers le ciel, éternelles et sincères, Elles tissent l’horizon d’un voyage que l’on espère.

  • Gustave Flaubert